Pourquoi AML ?
Le plus souvent lors d'une hospitalisation en réanimation, la personne est dans le coma, soit du fait de sa pathologie, soit dans le but de lui permettre de supporter la technicité agressive des soins intensifs.
L'éveil du coma, le retour à la conscience dans un environnement totalement étrange et étranger, l'absence de tout repère de temps, de lieu, de sens, provoquent chez le malade un sentiment de rupture du fil de sa propre vie.
Le lien psychique
Les cliniciens ont révélé l’importance capitale du maintien du lien psychique pour le malade en service de soins intensifs. Ce lien psychique se constitue en chacun de nous dès la naissance : lien avec soi-même et avec les autres, il est le plus sûr garant de notre continuité lors des grandes épreuves de la vie qui risquent de nous faire perdre le fil de notre être.
Maintenir ce lien psychique, c’est aider les malades à rester eux-mêmes et à se relier à ce qu’était leur vie auparavant : liens affectifs, professionnels, etc.
Pourquoi AML ?
Le plus souvent lors d'une hospitalisation en réanimation, la personne est dans le coma, soit du fait de sa pathologie, soit dans le but de lui permettre de supporter la technicité agressive des soins intensifs.
L'éveil du coma, le retour à la conscience dans un environnement totalement étrange et étranger, l'absence de tout repère de temps, de lieu, de sens, provoquent chez le malade un sentiment de rupture du fil de sa propre vie.
Le lien psychique
Les cliniciens ont révélé l’importance capitale du maintien du lien psychique pour le malade en service de soins intensifs. Ce lien psychique se constitue en chacun de nous dès la naissance : lien avec soi-même et avec les autres, il est le plus sûr garant de notre continuité lors des grandes épreuves de la vie qui risquent de nous faire perdre le fil de notre être.
Maintenir ce lien psychique, c’est aider les malades à rester eux-mêmes et à se relier à ce qu’était leur vie auparavant : liens affectifs, professionnels, etc.
La réanimation : une situation très anxiogène
Le service de réanimation est un microcosme entièrement voué à la haute technologie.
Les repères familiers du malade ont complètement disparu.
Son impuissance, sa douleur, sa solitude, son angoisse l’assaillent de toutes parts …
“Le malade est placé dans un univers artificiel avec la lumière permanente, le va-et-vient continu des personnes, les soins imposant une surveillance 24 heures sur 24. Légèrement endormi durant la phase de ventilation assistée, il garde les yeux fermés, la lumière filtrant à travers ses paupières. L’absence d’objets auxiliaires (lunettes, prothèses dentaires, montres…), la substitution des repas en perfusions et la relative absence de l’entourage familial aboutissent à une perte de la notion du jour et de la nuit : ces repères chronologiques élémentaires.
Intubé, incapable d’émettre le moindre son, le malade est envahi par les bruits : ceux des machines auxquelles il est relié, des propos échangés entre médecins et soignants … Il va se comporter, par rapport à ces bribes de phrases, comme un prisonnier dans sa cellule qui entendrait parler au dehors, guettant, interprétant les mots…
A partir du moment où le langage du médecin, du soignant, passe par la machine et est fonction des données de la machine, le malade se sent exclu… une situation très anxiogène.“
Professeur Henri Bismuth
Chirurgien des Hôpitaux
Ancien Chef de Service du Centre hépato-biliaire
Hôpital Paul Brousse – Villejuif
historique
L’Association pour le Maintien du Lien psychique en soins intensifs est née de la rencontre entre un chirurgien, le professeur Henri Bismuth, Chef du service de chirurgie hépato-biliaire de l’hôpital Paul Brousse à Villejuif et une psychanalyste, Dinah Farhi.