le 18 mars 2020, François Thomas nous faisait part d'une ambiance électrique dans son hôpital, de l'humeur aux pleurs, d'une peur de mourir, d'être contaminés, de ramener le virus. Cet "ennemi invisible avec qui il fallait apprendre à vivre" pour ne pas mourir, selon les termes d'une amie néphrologue au combat chaque jour.
Face à cette ambiance, un monde parallèle, celui de la psychiatrie contre celui de la réanimation, le déni contre le réel...
Et ce professeur d'histoire de collège qui, dans son mail adressé à ses élèves contraints de rester chez eux pour étudier, s'exprime en ces termes : "Dans plusieurs années, nous étudierons notre confinement comme une des conséquences de la mondialisation : le développement incontrôlé d'une maladie à l'échelle mondiale..."
Merci Shirley